Savoir comment faire des maquettes de site web, c'est bien plus qu'une simple étape technique, c'est le point de départ de toute stratégie digitale réussie. Une bonne maquette n'est pas juste une jolie image ; c'est la fondation même de votre projet, le plan qui valide vos idées et aligne toute votre vision avant même d'écrire la moindre ligne de code, par exemple sur Webflow.
Pourquoi une bonne maquette est votre meilleur atout
Soyons clairs : une maquette n'est pas un simple aperçu visuel. C'est le plan directeur de votre futur site web. Cette étape, qui précède le développement, est absolument cruciale pour tester et valider les parcours utilisateurs, anticiper les éventuels problèmes et, surtout, éviter des modifications coûteuses une fois le projet lancé.
Voyez la maquette comme un investissement. C'est elle qui garantit que le site final atteindra ses objectifs, qu'il s'agisse de générer des leads qualifiés ou de renforcer une image de marque. En somme, c'est l'outil qui transforme une idée encore floue en un plan d'action solide et concret, pensé pour la performance sur Webflow.
Aligner la vision et optimiser l'expérience utilisateur
L'un des plus grands bénéfices d'une maquette, c'est sa capacité à fédérer. Designers, développeurs, et décideurs se rassemblent autour d'une vision commune et tangible. Finis les malentendus et les allers-retours interminables. Tout le monde sait précisément ce qui doit être construit.
Cet alignement est la clé pour concevoir une expérience utilisateur (UX) pensée pour la conversion. En simulant le parcours client de manière visuelle, vous pouvez :
- Identifier les points de friction qui pourraient faire fuir un visiteur.
- Placer les appels à l'action (CTA) de manière stratégique pour un impact maximal.
- Assurer une navigation intuitive qui guide naturellement l'utilisateur là où vous le souhaitez.
Une maquette bien pensée n'est jamais une dépense, c'est une économie. En repérant les défauts de conception très tôt, vous sauvez des heures de développement et de refonte, ce qui garantit un lancement plus rapide et plus serein de votre site.
Cette approche centrée sur l'utilisateur est le meilleur moyen d'améliorer le taux de conversion de votre site internet. En anticipant les besoins de vos visiteurs, vous mettez toutes les chances de votre côté.
Un métier d'avenir et une compétence clé
Le maquettage n'est pas qu'une simple étape, c'est un vrai savoir-faire, et il est très recherché. En France, un professionnel spécialisé dans ce domaine peut s'attendre à un salaire moyen d'environ 33 180 € par an.
Le marché de l'emploi ne ment pas : avec plus de 104 000 offres actives, la demande est bien réelle. Cela montre à quel point cette compétence est devenue centrale dans la création de projets web performants. Pour ceux qui veulent creuser le sujet, cette analyse du marché de l'emploi offre un aperçu détaillé des salaires dans le secteur.
Poser les fondations de votre design
Avant même de lancer Figma ou de dessiner le moindre carré, le destin de votre maquette se joue bien en amont. Cette phase de préparation, c’est le socle qui transforme une simple idée en un plan d’action solide. C'est ce travail de fond qui assure que votre design sera non seulement beau, mais surtout efficace et parfaitement aligné sur votre stratégie.
L'erreur classique ? Plonger tête la première dans le visuel. Mais sans fondations, même le design le plus léché risque de tomber à plat. L’objectif n'est pas de créer une jolie image, mais un outil pensé pour la conversion, surtout si le projet doit voir le jour sur Webflow.
Définir des objectifs clairs et mesurables
La toute première question à se poser n'est pas « à quoi ça va ressembler ? », mais plutôt « quel problème doit-on résoudre ? ». Absolument chaque maquette doit servir un ou plusieurs objectifs business concrets.
Vous visez une augmentation des prises de rendez-vous de 20 % ? Vous voulez simplifier le processus de demande de devis ? Ou peut-être affirmer votre expertise grâce à un blog qui cartonne ? Définir des indicateurs de performance (KPIs) dès le début, c’est se donner une boussole pour chaque décision de design à venir.
Ces objectifs chiffrés sont la clé pour évaluer l'efficacité de votre maquette une fois le site en ligne. Ils permettent de sortir du débat subjectif du « j'aime / j'aime pas » pour se concentrer sur ce qui compte vraiment : les résultats.
Comprendre votre audience et la concurrence
Une fois le cap fixé, il est temps de se tourner vers ceux que vous voulez séduire : vos utilisateurs. Qui sont-ils ? Quels sont leurs besoins, leurs points de friction, leurs habitudes en ligne ? Construire des personas bien fouillés vous aidera à imaginer une expérience qui leur parle vraiment.
En parallèle, jetez un œil à ce que font vos concurrents. Le but n'est évidemment pas de copier, mais de repérer leurs points forts et leurs faiblesses pour trouver votre propre espace.
- Qu'est-ce qui fonctionne bien chez eux ? (Navigation fluide, offres claires...)
- Où sont les points de friction ? (Parcours utilisateur trop long, infos introuvables...)
- Quel est leur ton ? (Plutôt formel, décontracté, expert...)
Cette petite analyse concurrentielle vous donnera un contexte précieux pour positionner votre projet et bâtir une proposition de valeur unique.
Le brief créatif, c'est le document qui vient synthétiser toute cette recherche. Il devient le fil rouge pour toute l'équipe et garantit que chaque élément de la maquette, des couleurs à la typo, est justifié par la stratégie.
Ce document est la pierre angulaire de votre projet. Il s'assure que tout le monde, du designer au développeur Webflow, partage la même vision et rame dans la même direction. C'est en maîtrisant ces bases, y compris les aspects plus techniques comme la gestion des unités, que l'on construit des maquettes qui tiennent la route. D'ailleurs, notre convertisseur de px à rem peut être un petit outil bien pratique à garder sous la main pour préparer un design responsive aux petits oignons.
Les étapes pour transformer votre idée en maquette haute fidélité
Une fois que les fondations de votre stratégie sont bien en place, il est temps de passer aux choses sérieuses : donner une forme concrète à votre projet. C'est le moment de passer du wireframe à la maquette haute fidélité. Une étape fascinante où la structure brute se métamorphose peu à peu en une vision claire et détaillée de ce que sera votre futur site.
Cette transition va bien au-delà de la simple esthétique. C'est ici que l'on commence vraiment à traduire les objectifs business et les besoins des utilisateurs en une interface tangible. Une étape absolument cruciale avant de se lancer dans le développement, par exemple sur Webflow.
On commence par le squelette : le wireframe
Le point de départ, c'est toujours le wireframe basse fidélité. Pensez-y comme au plan d'architecte de votre site web. Il ne se concentre que sur deux choses : la structure et la hiérarchie de l'information. À ce stade, on oublie volontairement les couleurs, les polices, les images. Tout ça, c'est pour plus tard.
L'idée est de répondre à des questions fondamentales :
- Où placer le menu pour qu'il soit immédiatement compréhensible ?
- Comment agencer le contenu sur la page d'accueil pour scotcher le visiteur ?
- Quel est le meilleur endroit pour les boutons d'appel à l'action (CTA) afin de maximiser les conversions ?
En travaillant uniquement avec des boîtes grises et du texte de remplissage, on s'assure que la logique de la mise en page est au service du parcours utilisateur, avant même d'être influencé par le design. Pour vraiment tout comprendre de cette étape, je vous conseille de lire en détail ce qu'est un wireframe et pourquoi c'est si important.
L'un des plus gros avantages du wireframe, c'est sa flexibilité. Modifier des boîtes grises, ça ne coûte rien et ça va très vite. Ça permet de tester plein d'agencements différents et de valider les flux utilisateurs sans perdre un temps précieux.
Une fois que cette structure de base est validée, on peut faire évoluer ce squelette en un wireframe cliquable. Il suffit de lier les pages entre elles pour créer un prototype simple qui simule la navigation. C'est un excellent moyen de repérer très tôt les points de friction dans l'expérience utilisateur.
On enrichit le design pour passer en haute fidélité
La structure est solide ? Parfait. Il est temps de passer à la maquette haute fidélité, aussi appelée mockup. C'est là que votre identité visuelle entre en scène. On va littéralement habiller le wireframe avec tous les éléments graphiques qui définissent votre marque.
On intègre alors, étape par étape :
- La palette de couleurs : elle doit respecter votre charte graphique et transmettre les bonnes émotions.
- Les typographies : on les choisit pour leur lisibilité, bien sûr, mais aussi pour leur capacité à renforcer votre message.
- Les images, icônes et illustrations : ces éléments donnent du caractère et viennent appuyer le contenu.
- Les espacements et l'alignement : la clé pour créer une mise en page aérée, équilibrée et professionnelle.
Ce travail méticuleux permet de s'assurer que chaque page guide l'œil de l'utilisateur vers les actions les plus importantes, comme remplir un formulaire ou prendre contact. C'est l'application directe des meilleures pratiques UX/UI pour faire décoller l'engagement.
Choisir le bon outil pour créer une maquette Webflow
Avant de vous lancer tête baissée dans la création, il y a une décision cruciale à prendre : quel outil allez-vous utiliser pour dessiner votre maquette ? Ce choix est loin d'être anodin. Il peut littéralement faire ou défaire la fluidité de votre projet, surtout quand la destination finale est une intégration sur Webflow.
C'est un peu comme choisir le bon atelier pour un artisan. Le bon environnement, les bons outils… tout devient plus simple. Sur le marché, trois grands noms se disputent les faveurs des designers : Figma, Sketch et Adobe XD. Chacun a ses propres forces, mais pour un flux de travail qui mène à Webflow, l'un d'eux sort clairement du lot.
Pourquoi Figma est souvent le choix préféré
Si Figma s'est imposé comme le standard de l'industrie, ce n'est pas un hasard. Sa plus grande force ? La collaboration en temps réel. Étant basé sur le cloud, il permet à toute une équipe – designers, chefs de projet, développeurs – de travailler sur le même fichier, au même moment. Fini les allers-retours interminables et les cauchemars de "version_finale_v3_corrigée".
Mais le véritable atout pour nous, experts Webflow, c'est son écosystème de plugins. Des pépites comme le plugin "Figma to Webflow" permettent d'accélérer la transition du design au développement de manière spectaculaire. Imaginez pouvoir copier-coller des éléments de votre maquette directement dans votre projet Webflow. C'est un gain de temps phénoménal qui, en plus, garantit une bien meilleure fidélité au design original.
La logique d'assemblage d'une maquette, qu'elle soit physique ou numérique, suit des étapes similaires : une préparation structurée (le wireframe), l'assemblage (le design UI) et les finitions.
Ce visuel montre bien que la phase de préparation et de structuration est la plus conséquente. Cela souligne l'importance de bien réfléchir à l'architecture de l'information avant même de penser aux couleurs et aux polices.
Les alternatives : Sketch et Adobe XD
Sketch a longtemps régné en maître sur le design d'interface. C'est un outil puissant et très apprécié, mais son principal inconvénient est son exclusivité à l'écosystème macOS. Pour les équipes qui travaillent sur différents systèmes d'exploitation, c'est un frein majeur. De plus, sa collaboration n'est pas aussi intégrée nativement que celle de Figma, ce qui peut alourdir le processus.
De son côté, Adobe XD joue la carte de l'intégration avec la suite Adobe. Si vous êtes un habitué de Photoshop et Illustrator, vous vous y sentirez comme à la maison. Il propose de très bonnes fonctionnalités de prototypage. Cependant, sa communauté et son catalogue de plugins, bien que solides, n'ont pas encore atteint la richesse de ceux de Figma, notamment pour les besoins spécifiques liés à Webflow.
Ce tableau récapitule les points clés pour vous aider à y voir plus clair.
Comparatif des outils de maquettage pour les projets Webflow
Ce tableau compare les trois principaux outils de design (Figma, Sketch, Adobe XD) sur des critères essentiels pour un flux de travail efficace menant à un développement sur Webflow.
Chaque outil a ses avantages, mais pour la majorité des projets Webflow modernes, surtout en équipe, Figma offre une expérience plus intégrée et efficace.
Le meilleur outil est celui qui s'adapte à vous, et non l'inverse. Pesez ces critères en fonction de votre propre contexte : la taille de votre équipe, votre budget et vos compétences actuelles. Un freelance n'aura pas les mêmes contraintes qu'une agence de dix personnes.
L'évolution des techniques a aussi touché ce métier. L’impression 3D, par exemple, a révolutionné le prototypage. D'après l'INSEE, 41 % des entreprises françaises utilisant l'impression 3D s'en servent pour créer des prototypes ou des maquettes. Cette technologie permet une production rapide de pièces complexes, réduisant coûts et délais.
Votre choix d'outil de maquettage doit s'inscrire dans une stratégie plus globale. Pour avoir une vue d'ensemble, n'hésitez pas à consulter notre guide sur les principaux outils du webmarketing.
Préparer sa maquette pour un développement sur Webflow
Félicitations, votre maquette est validée ! C’est une étape clé, mais la course n’est pas finie pour autant. Il faut maintenant transformer ce design en une feuille de route parfaitement claire pour le développement, surtout quand la destination s'appelle Webflow.
Cette phase de préparation est trop souvent sous-estimée. Pourtant, c'est elle qui fait la différence entre un développement fluide et un enchaînement d’allers-retours frustrants. L'objectif ? Livrer un fichier Figma si bien ficelé que le développeur n'a plus qu'à "traduire" votre vision, sans la moindre ambiguïté.
L'organisation des calques : une communication silencieuse mais essentielle
Un fichier Figma propre, c'est la première marque de respect envers votre développeur. Sérieusement, qui a envie de déchiffrer des noms de calques comme "Rectangle 152" ou "Groupe 48" ? C'est le meilleur moyen de semer la confusion et de faire perdre un temps précieux à tout le monde.
La bonne pratique, c'est d'adopter une nomenclature simple et cohérente. Pensez en termes de structure : "Section - Hero", "Button - Primary", "Input - Email". Cette logique permet au développeur de saisir instantanément la hiérarchie de la page et la fonction de chaque élément. Pour lui, la mise en place des classes dans Webflow devient alors une évidence.
Une maquette bien préparée est bien plus qu'un simple design. C'est le début d'une conversation entre le designer et le développeur. Chaque calque bien nommé, chaque composant bien défini, est une instruction claire qui assure que le résultat final sera fidèle à votre vision.
Créer un Design System pour la cohérence et l'efficacité
Préparer sa maquette pour Webflow, c'est penser "système". Au lieu de concevoir des éléments uniques pour chaque page, l'idée est de construire un Design System directement dans Figma. Concrètement, ça veut dire transformer vos styles et éléments récurrents en composants réutilisables.
Pensez à tout ce qui se répète sur votre site :
- Les styles de texte : Définissez des styles clairs pour chaque niveau de titre (H1, H2, H3…), les paragraphes, les liens, etc.
- Les couleurs : Créez une palette réutilisable pour les fonds, les textes, les couleurs d'accentuation.
- Les composants : Transformez les boutons, les champs de formulaire ou encore les cartes (cards) en composants Figma.
Cette approche est un gain de temps phénoménal. Une modification sur le composant maître se répercute instantanément partout, garantissant une cohérence visuelle parfaite. Pour le développeur Webflow, c'est de l'or en barre : il peut créer des "Symbols" qui collent parfaitement à vos composants, ce qui rend le site beaucoup plus simple à maintenir et à faire évoluer.
Ne pas oublier la documentation des animations
Les animations et les micro-interactions sont souvent la touche finale qui rend une expérience utilisateur mémorable. Mais si elles ne sont pas documentées, elles risquent de passer à la trappe ou d'être mal interprétées par le développeur.
Pas besoin de créer des prototypes ultra-complexes pour chaque détail. Souvent, de simples notes ou un court enregistrement vidéo suffisent pour expliquer l'effet attendu. Précisez le déclencheur (au clic, au survol), la durée, et le type de transition (fondu, glissement). Cette documentation est la dernière pièce du puzzle pour que le développeur puisse recréer dans Webflow l'expérience dynamique que vous avez imaginée. C'est ce qui assure une transition parfaite du design statique au site vivant et interactif.
Questions fréquentes sur la création de maquettes
Même avec un guide sous les yeux, il reste souvent quelques zones d'ombre. C'est tout à fait normal. On a rassemblé ici les questions qui reviennent le plus souvent sur la création de maquettes, avec des réponses directes pour vous aider à y voir plus clair dans vos projets Webflow.
Wireframe, maquette, prototype : quelle différence ?
C'est LA question essentielle pour bien saisir les étapes du design. Pour faire simple, imaginez que vous construisez une maison :
- Le wireframe, c'est le plan de l'architecte. Il montre la structure, l'agencement des pièces, les fondations... mais sans aucune déco. C'est le squelette purement fonctionnel de votre page.
- La maquette (ou mockup), c'est la visite virtuelle en 3D du projet fini. Une image statique, mais visuellement fidèle, avec les vraies couleurs, les typographies, les images. On voit exactement à quoi ressemblera le site.
- Le prototype, c'est la maison témoin que vous pouvez visiter. C'est une maquette devenue interactive. On peut cliquer sur les boutons, ouvrir des menus, tester la navigation. L'idée est de simuler l'expérience utilisateur avant même de lancer le chantier de développement.
Faut-il savoir coder pour faire des maquettes ?
Absolument pas ! Et c'est une excellente nouvelle. Les outils stars du marché, comme Figma, sont pensés pour les designers, pas pour les développeurs. L'interface est 100 % visuelle, le code n'a pas sa place ici.
Par contre, avoir quelques notions de base en développement web est un vrai plus. Comprendre ce qu'est le box model (le système de boîtes qui structure une page) ou les principes du responsive design vous aidera énormément. Vos maquettes seront plus réalistes et donc beaucoup plus simples à intégrer sur Webflow par la suite.
L'objectif n'est pas de penser comme un développeur. C'est plutôt d'anticiper les contraintes techniques pour créer des designs qui sont non seulement beaux, mais aussi réalisables et performants. Le dialogue entre le designer et le développeur commence dès cette étape.
Combien de temps pour créer une maquette ?
C'est un peu comme demander combien de temps pour construire une maison : ça dépend de sa taille et de sa complexité. Pour un site vitrine classique de 5 pages, on peut tabler sur 20 à 40 heures de travail, en incluant la recherche et la conception des wireframes.
En revanche, pour une application web plus poussée avec des parcours utilisateurs complexes, le processus peut facilement s'étirer sur plusieurs semaines. La phase de recherche et de wireframing est souvent la plus chronophage, mais c'est un investissement indispensable. C'est ce qui garantit la qualité et le succès de la maquette finale.
Et n'oubliez jamais que chaque page doit être pensée pour la conversion. Votre design doit avoir un objectif clair, des appels à l'action (CTA) bien visibles et un parcours utilisateur qui inspire confiance.
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